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Mes déclaration à la rue

 
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Canard



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 11

MessagePosté le: Mer Avr 16, 2008 11:52 am    Sujet du message: Mes déclaration à la rue Répondre en citant

L'espoir de Cali


L'espoir est dans la rue
La victoire au bout de la fleur
Dans ton ventre pousse un arc en ciel
Avec la gueule ouverte
Droit devant, droit devant

Il ne te font plus peur
Les voleurs, les imposteurs
Les assassins de Joie
Vous vous tiendrez la main
Jusque là, jusque là
Jusqu'a tomber les murs
Avec vos 17 ans
Et puis ce nouveau jour
Juste aux bout de vos doigts

L'espoir c'est cette boule délicieuse qui vous bouffe le ventre
C'est une arme au soleil quand j'entend près de toi
tout ces milliers qui chantent
Aux étoiles, aux étoiles

Je viendrais avec toi
Patiner vers l'amour
Je viendrais pour toujours
Chercher mes 17 ans
Au coeur de ton espoir
Frais comme un petit jour
L'espoir est là partout

L'espoir

Et je viendrais sourire
Et pleurer près de toi
Avec le point serré
Je goûterai la joie
En allant piocher
Dans tes yeux plein d'amour
Et plein de 17 ans

Tu es l'Espoir
Ne lâches rien, jamais
Ils plieront, effrayés
Sous ta beauté, sous ton rien
Et sous tes cris
Qui montent de la rue
Jusqu'a l'éternité
Qui monteront toujours

Et je renifle, heureux
Comme un chien magnifique
La poussière d'étoile
Que tu sèmes, si fière
Dans mon coeur
Et tout autour
L'Espoir
L'Espoir est là toujours

A genoux l'aurore

A genoux
Les voleurs de Joie
La jeunesse est bien là
Et tu dois t'effaçer
Ce jour n'est plus à toi
L'Espoir est un drapeau planté dans tes entrailles

L'Espoir est dans la rue
La victoire au bout de la fleur
Dans ton ventre pousse un arc en ciel
Avec la gueule ouverte
Droit devant, droit devant

Ils ne te font plus peur
Les voleurs, les imposteurs
Les assassins de Joie
Vous vous tiendrez la main
Jusque là, jusque là
Jusqu'a tomber les murs
Avec vos 17 ans
Et puis ce nouveau jour juste au bout de vos doigts
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Canard



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 11

MessagePosté le: Jeu Mai 08, 2008 6:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un nouveau texte de jacques brel que j'apprecie vraiment mais je ne sais pas 'il se prete tellement à la rue.

Seul

On est deux mon amour
Et l'amour chante et rit
Mais à la mort du jour
Dans les draps de l'ennui
On se retrouve seul

On est dix à défendre
Les vivants par des morts
Mais cloués par leurs cendres
Au poteau du remords
On se retrouve seul

On est cent qui dansons
Au bal des bons copains
Mais au dernier lampion
Mais au premier chagrin
On se retrouve seul

On est mille contre mille
A se croire les plus forts
Mais à l'heure imbécile
Où ça fait deux mille morts
On se retrouve seul

On est million à rire
Du million qui est en face
Mais deux millions de rires
N'empêchent que dans la glace
On se retrouve seul

On est mille à s'asseoir
Au sommet de la fortune
Mais dans la peur de voir
Tout fondre sous la lune
On se retrouve seul

On est cent que la gloire
Invite sans raison
Mais quand meurt le hasard
Quand finit la chanson
On se retrouve seul

On est dix à coucher
Dans le lit de la puissance
Mais devant ces armées
Qui s'enterrent en silence
On se retrouve seul

On est deux à vieillir
Contre le temps qui cogne
Mais lorsqu'on voit venir
En riant la charogne
On se retrouve seul.
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DESCA



Inscrit le: 19 Mar 2006
Messages: 139

MessagePosté le: Ven Mai 09, 2008 7:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bin moi je le trouve très bien!
En même temps,Jacques Brel...j'aurais du mal à trouver un de ses textes que je n'aime pas...
Dans la rue je le sens bien. Toutefois,j'imagine bien perso sur quel ton il peu etre déclamer. Mais chaqun son interpretation...
On en discutera,je te dirais comment je 'entend.
_________________
"La vie est une dérision,ne la prenez pas au serieux:vous n'en sortirez pas vivant..."
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Canard



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 11

MessagePosté le: Dim Mai 11, 2008 11:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Qu'on ose me dire que je ne prend que des textes qui ne sont pas joyeux!!!

La tendresse

Pour un peu de tendresse
Je donnerais les diamants
Que le diable caresse
Dans mes coffres d'argent
Pourquoi crois-tu la belle
Que les marins au port
Vident leurs escarcelles
Pour offrir des trésors
A de fausses princesses
Pour un peu de tendresse

Pour un peu de tendresse
Je changerais de visage
Je changerais d'ivresse
Je changerais de langage
Pourquoi crois-tu la belle
Qu'au sommet de leurs chants
Empereurs et ménestrels
Abandonnent souvent
Puissances et richesses
Pour un peu de tendresse

Pour un peu de tendresse
Je t'offrirais le temps
Qu'il reste de jeunesse
A l'été finissant
Pourquoi crois-tu la belle
Que monte ma chanson
Vers la claire dentelle
Qui danse sur ton front
Penché vers ma détresse
Pour un peu de tendresse
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Canard



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 11

MessagePosté le: Mar Juin 03, 2008 6:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un de prevert pour changer un peu:

Pater noster
Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terrre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son Océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuilleries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Éparpillées
Émerveillées elles-même d'être de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jolie fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Aves leur tortionnaires
Avec les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l'acier des canons.
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Canard



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 11

MessagePosté le: Jeu Juin 05, 2008 9:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chanson dans le sang Prevert

Il y a de grandes flaques de sang sur le monde
où s'en va-t-il tout ce sang répandu
Est-ce la terre qui le boit et qui se saoule
drôle de saoulographie alors
si sage... si monotone...
Non la terre ne se saoule pas
la terre ne tourne pas de travers
elle pousse régulièrement sa petite voiture ses quatre saisons
la pluie... la neige...
le grêle... le beau temps...
jamais elle n'est ivre
c'est à peine si elle se permet de temps en temps
un malheureux petit volcan
Elle tourne la terre
elle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons...
elle tourne avec ses grandes flaques de sang
et toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent...
Elle elle s'en fout
la terre
elle tourne et toutes les choses vivantes se mettent à hurler
elle s'en fout
elle tourne
elle n'arrête pas de tourner
et le sang n'arrête pas de couler...
Où s'en va-t-il tout ce sang répandu
le sang des meurtres... le sang des guerres...
le sang de la misère...
et le sang des hommes torturés dans les prisons...
le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman...
et le sang des hommes qui saignent de la tête
dans les cabanons...
et le sang du couvreur
quand le couvreur glisse et tombe du toit
Et le sang qui arrive et qui coule à grands flots
avec le nouveau-né... avec l'enfant nouveau...
la mère qui crie... l'enfant pleure...
le sang coule... la terre tourne
la terre n'arrête pas de tourner
le sang n'arrête pas de couler
Où s'en va-t-il tout ce sang répandu
le sang des matraqués... des humiliés...
des suicidés... des fusillés... des condamnés...
et le sang de ceux qui meurent comme ça... par accident.
Dans la rue passe un vivant
avec tout son sang dedans
soudain le voilà mort
et tout son sang est dehors
et les autres vivants font disparaître le sang
ils emportent le corps
mais il est têtu le sang
et là où était le mort
beaucoup plus tard tout noir
un peu de sang s'étale encore...
sang coagulé
rouille de la vie rouille des corps
sang caillé comme le lait
comme le lait quand il tourne
quand il tourne comme la terre
comme la terre qui tourne
avec son lait... avec ses vaches...
avec ses vivants... avec ses morts...
la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons...
la terre qui tourne avec les mariages...
les enterrements...
les coquillages...
les régiments...
la terre qui tourne et qui tourne et qui tourne
avec ses grands ruisseaux de sang.
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Canard



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Messages: 11

MessagePosté le: Jeu Juin 05, 2008 12:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Boris vian
Le temps de vivre


Il a dévalé la colline
Ses pieds faisaient rouler des pierres
Là-haut entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie

Il respirait l’odeur des arbres
Avec son corps comme une forge
La lumière l’accompagnait
Et lui faisait danser son ombre

Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il sautait a travers les herbes
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil

Les canons d’acier bleu crachaient
Des courtes flammes de feu sec
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l’eau

Il y a plongé son visage
Il riait de joie il a bu
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il s’est relevé pour sauter

Pourvu qu’ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L’a foudroyé sur l’autre rive
Le sang et l’eau se sont mêlés

Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil

Le temps de rire aux assassins
Le temps d’atteindre l’autre rive
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre
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DESCA



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Messages: 139

MessagePosté le: Ven Juin 06, 2008 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens! La chanson dans le sang...
C'est le tout premier poème que la petite Flora avec déclamer lors de la toute première intervention des poestronautes?
Comme il est très long je lui avait conseiller de le couper,d'en retenir que l'essentiel...
_________________
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Canard



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Messages: 11

MessagePosté le: Mar Juil 01, 2008 4:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sans la nommer Moustaki


Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle
Comme d'une bien-aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
A des lendemains qui chantent
Sous le soleil.

{Refrain:}
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.

Je voudrais, sans la nommer,
Lui rendre hommage,
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui trame en liberté
Ou bon lui semble.

{Refrain}

Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle.
Bien-aimée ou mal aimée,
Elle est fidèle
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle
Révolution Permanente !
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DESCA



Inscrit le: 19 Mar 2006
Messages: 139

MessagePosté le: Mer Juil 02, 2008 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ha! Ha!
Le canard ose sortir du répertoire de Jacques Brel Very Happy
_________________
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Canard



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 11

MessagePosté le: Jeu Juil 03, 2008 9:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai jamais dit que je reciterai autre chose que du brel
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DESCA



Inscrit le: 19 Mar 2006
Messages: 139

MessagePosté le: Ven Juil 04, 2008 7:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bin...Mousraki c'est quoi alors? C'est le deuxième prénom de Brel ou bien ?
_________________
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